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#SIA2023 / Salon International de l’Agriculture

A l’initiative du GOEES en partenariat avec RESTAU’CO, nos adhérents et notre partenaire PRESTAREST ont pu rencontrer plusieurs acteurs du monde agricole : INAPORC, les professionnels de la filière porcine française, le CNIEL, Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière et INTERBEV, l’Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes.

Des présentations riches et chiffrés par les différents professionnels des filiales, ainsi que les échanges interactifs, ont apporté aux participants un éclairage plus précis sur leur situation singulière. Rencontres.

 

1ère rencontre

INAPORC – Les professionnels de la filière porcine française

INAPORC est l’interprofession nationale porcine. Elle rassemble tous les métiers de la filière porcine française : fabricants d’aliments pour les porcs, éleveurs, coopératives, abatteurs-découpeurs, industriels de la charcuterie-salaison, grande distribution, artisans bouchers et charcutiers-traiteurs, restauration collective.

 

La filière porcine en chiffres

Le porc confirme sa place de viande préférée des Français en 2022 avec près de 32 kg par an par personne. Environ un quart est consommé sous forme de viande et trois quarts sous forme de charcuterie. La filière porcine française est constituée de plus de 100 000 professionnels, qui représente plus de 130 000 emplois ancrés dans le territoire.

La plupart des 10 000 élevages que compte la France sont des élevages familiaux. La principale zone de production en France se situe en Bretagne.

L’année 2022 a été une année difficile pour les éleveurs, la perte s’élève à -2% (-5,4% en Europe) et l’impact sur 2023 pourrait se situer autour d’une baisse de production de 6%.

 

L’autonomie de la filiale porcine en danger

La difficulté d’installer des jeunes agriculteurs met en danger la filiale porcine en France.

A termes, la production de porc serait alors en-dessous de la demande française, en deux ans passage de 105% à 103%.  C’est pourquoi l’interprofession se mobilise pour assurer la pérennité et continuer à contribuer à la souveraineté alimentaire de la France. Elle en appelle aux Pouvoirs publics, pour accompagner le maintien des élevages sur le territoire, en simplifiant et en réduisant les procédures administratives.

Aujourd’hui, la simple installation d’un élevage peut nécessiter jusqu’à 4 ans !

 

Maintenir une production locale

La filière est mobilisée pour répondre aux attentes des Français en consolidant l’offre locale. Elle s’engage pour enrayer l’érosion de son taux d’autosuffisance, et éviter de laisser la place à des importations non maîtrisées.

Le secteur doit alors faire face au défi du renouvellement des générations pour continuer à produire en France la viande de porc et la charcuterie consommées par les Français.

 

2ème rencontre

CNIEL – Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière

 

Entre 2017 et 2022 la production laitière en BIO a été doublée.

Cependant, avec l’inflation depuis un an, la filière laitière alerte sur son instabilité.

Il est nécessaire de se pencher davantage sur le BIO, et le Cniel s’engage aux côtés des collectivités pour promouvoir les produits laitiers bio.

 

La filière laitière française en chiffres

39 Mds d’€ de chiffres d’affaires pour l’industrie laitière, 2ème producteur de lait européen, 300 000 emplois répartis sur tout le territoire, et 23,5 milliards de litres pour la collecte laitière en 2022.

 

La filière laitière fortement mobilisée sur le BIO

Un produit laitier bio, c’est d’abord un élevage qui respecte les règles strictes de l’agriculture biologique : les vaches sont élevées au pâturage et ont une alimentation 100 % bio et sans OGM provenant presque toujours de l’exploitation elle-même. Les producteurs n’utilisent ni pesticides, ni engrais de synthèses, ils préservent ainsi les ressources naturelles et la biodiversité.

Pour la filière laitière, l’enjeu en BIO est celui de l’attractivité auprès des nouvelles générations.

De jeunes éleveurs doivent impérativement prendre la relève pour que la production laitière biologique perdure.

L’important travail de sensibilisation mené auprès des consommateurs et des professionnels de la restauration collective doit donc se poursuivre, avec l’appui des collectivités et des interprofessions.

 

La restauration collective, levier de croissance pour le bio

Avec plus de 80 000 cantines et près de 13 millions de personnes nourries quotidiennement, la restauration collective constitue un relais de croissance majeur pour les produits laitiers issus de l’agriculture biologique.

Malgré une réelle progression grâce à la loi EGAlim fixant un objectif de 20 % de produits issus de l’agriculture biologique, les objectifs sont néanmoins loin d’être atteints, puisque le bio représente aujourd’hui 6,6 % des achats du secteur, produits laitiers en tête.

Il faut donc continuer à sensibiliser les établissements de restauration collective aux enjeux des produits laitiers bio et du bio en général.

 

Promouvoir les produits laitiers bio

Cette campagne de communication vise à sensibiliser, former et informer les professionnels aux spécificités et valeurs de l’agriculture biologique, et accompagner le développement de l’offre et de la consommation de produits biologiques européens en restauration collective pour atteindre les objectifs de la loi Egalim.

https://www.prenezenmainlabio.eu/

 

 

3ème rencontre

INTERBEV – Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes

 

INTERBEV reflète la volonté des professionnels des secteurs bovin, ovin, équin et caprin de proposer aux consommateurs des produits sains, de qualité et identifiés tout au long de la filière. Elle fédère et valorise les intérêts communs de l’élevage, des activités artisanales, industrielles et commerciales de ce secteur, qui constitue l’une des premières activités économiques de notre territoire.

 

Avec l’objectif d’un modèle encore plus vertueux, la filière accompagne ses professionnels autour de quatre enjeux prioritaires : la préservation de l’environnement ; le bien-être, la protection et la santé des animaux ; la juste rémunération des acteurs de la filière et l’attractivité des métiers ainsi que la garantie d’une alimentation de qualité, raisonnée et durable.

 

Cependant, force est de constater que la consommation est en difficulté depuis 2022, malgré une production stable.

Concernant l’environnement, les filières d’élevage s’engagent pour répondre au défi du changement climatique.

Produire durablement, en répondant à l’attente des consommateurs, est l’un des objectifs clés qui engagent tout le secteur des filières d’élevage, mobilisées pour répondre aux enjeux climatiques.

 

Concernant la filière BIO, INTERBEV s’attache à favoriser et soutenir les produits BIO.

Malgré leur implication, il parait difficile de trouver les modes de communication adaptés pour informer les consommateurs sur ce sujet.

 

Les modes de vie changent, tout comme les comportements alimentaires des Français, qui privilégient de plus en plus une alimentation responsable. Ce constat, les professionnels de la filière Elevage et Viande, réunis au sein d’INTERBEV, l’ont fait depuis plusieurs années et se sont engagés à répondre à ces nouveaux enjeux de durabilité.

 

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